La rumeur, partie des réseaux sociaux annonçant l’arrivée dans la capitale togolaise, Lomé, de dangereux criminels rituels en provenance du Bénin, s’est vite avérée vraie, créant une vague de psychose qui a envahi l’esprit des habitants de la capitale et de plusieurs autres villes du pays.
Ces individus appelés «Gaymen», seraient des criminels en quête de sang et organes humains pour une divinité béninoise appelée «Kinninsi», censée leur apporter la richesse.
Traqués depuis le Bénin par les forces de sécurité locales, ces auteurs de crimes rituels se sont réfugiés chez les voisins Togolais, pour continuer leur sale besogne.
Leur présence sur le sol togolais a été confirmée par le ministère togolais de la Sécurité et de la Protection civile qui a annoncé, la semaine dernière, avoir arrêté près d’une dizaine de personnes dans des banlieues périphériques de Lomé, notamment Bè, Baguida et Avépozo.
Hier mercredi, la nouvelle de l’arrestation de 4 « Gaymen» présumés à Totsi, autre banlieue de la capitale, a circulé sur les réseaux sociaux, mais n’a pas encore été confirmée par le ministère du Colonel Yark Damhane, qui a promis «traquer ces criminels jusque dans leurs derniers retranchements».
A Lomé, la psychose est palpable. De nombreux parents ont redoublé de vigilance, notamment dans la surveillance de leurs enfants élèves qui constituent l’une des proies privilégiées des «Gaymen».
Autres proies faciles pour ces adeptes du gain facile, sont les jeunes filles amatrices de gains faciles et aux mœurs légères, souvent appâtées avec la richesse de ces jeunes malfrats logés dans des villas ou hôtels huppés de la capitale.