Les infirmières du Zimbabwe ont décidé de mettre fin à leur grève démarrée le 16 avril dernier, afin d’obtenir de meilleures conditions salariales et de travail et pour protester contre le sous-équipement et le manque de médicaments dans les hôpitaux publics.
Au lendemain de cette grève qui avait paralysé les hôpitaux du pays, le vice-président Constantino Chiwenga avait annoncé le licenciement de quelques 15.000 infirmières grévistes, les accusant d’être «politiquement motivées».
L’Association des infirmières du Zimbabwe avait dit avoir «pris connaissance» de la décision de Chiwenga tout en soulignant qu’elles maintenaient leur grève.
Mais dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche, l’Association dit renoncer à son mouvement d’humeur, pour «préparer la réouverture de négociations» et assurer la «protection des travailleurs».
L’association a appelé les infirmières grévistes à reprendre leurs postes ce 23 avril, alors que le gouvernement a commencé à recruter des infirmières à la retraite et d’autres qui sont au chômage, pour remplacer celles qu’il a licenciées.