Au Mali, le président Ibrahima Boubacar Keïta sera candidat à sa propre succession le 29 juillet prochain. Il a été investi ce dimanche, par près de 70 partis, lors d’une réunion dans la capitale Bamako.
Le Chef de l’Etat sortant a accepté cet appel, et s’est dit prêt à servir le Mali de «toutes ses forces». Son investiture intervient après le lancement le 29 avril dernier, d’une coalition d’une soixantaine de partis politiques et associations pour réaliser «l’alternance et le changement» en juillet.
Les membres de cette coalition, parmi lesquels Soumaïla Cissé, chef du principal parti d’opposition, l’opposant Tiébilé Dramé, ainsi que plusieurs candidats déclarés à l’élection présidentielle, s’engagent à «mettre fin à l’immense gâchis qu’a été le quinquennat finissant», selon leur manifeste.
Le gouvernement malien a officiellement convoqué le corps électoral le 27 avril 2018, pour le scrutin du 29 juillet auquel près d’une dizaine de candidats se sont déjà déclarés.
Parmi eux, figurent un ex-Premier ministre de M. Keïta, Moussa Mara, un de ses anciens ministres, Mohamed Ali Bathily, le maire de Sikasso (sud), Kalifa Sanogo, le richissime homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, l’ancien ministre et militaire Moussa Sinko Coulibaly, ainsi que deux hauts fonctionnaires internationaux, Modibo Koné et Hamadoun Touré.
Le gouvernement assure depuis des mois que le vote se déroulera à la date prévue, malgré les reports successifs enregistrés pour les précédentes élections programmées depuis 2013, en raison notamment de la menace jihadiste.