Des accusations de fraude ont contraint le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) à suspendre «temporairement» son programme de réinstallation de réfugiés présents au Soudan.
Ces allégations sont basées sur des «informations venant de réfugiés», a déclaré ce 17 mai dans un communiqué, le représentant du HCR au Soudan, Noriko Yoshida, précisant que des enquêtes ont été lancées depuis le mois dernier, pour faire la lumière sur ces accusations qui porte atteinte à la réputation et à la mission du HCR.
Ces enquêtes pour fraude sont menées par le Bureau de l’inspecteur général du HCR, et une mission anti-fraude devait bientôt se rendre au Soudan pour les besoins des investigations.
Si les mauvais agissements dénoncés sont confirmés, les personnes responsables doivent s’attendre à de lourdes conséquences, a prévenu M. Yoshida.
Le HCR a lancé un appel d’aide international de plus de 250 millions de dollars en 2018 pour financer ses opérations au Soudan, qui accueille quelque 1,2 million de réfugiés, la plupart du Sud Soudan, d’Erythrée et d’Ethiopie.
La réinstallation ou relocalisation dans un pays tiers est une solution pour les réfugiés les plus vulnérables ne pouvant pas retourner chez eux ni s’intégrer dans le pays où ils ont trouvé refuge.