L’opposition en Guinée Equatoriale participera au dialogue politique convoqué pour le 16 juillet prochain par le pouvoir en place, sous réserve de certaines conditions « impératives », ont fait savoir ce mercredi, les deux principaux partis politiques de l’opposition dans le pays.
L’appel à ce dialogue a été lancé lundi dernier, par le président Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis 38 ans, pour « préserver la paix et le développement que le pays connait actuellement ».
Mais les partis Citoyens pour l’Innovation (CI) et Convergence pour la démocratie sociale (CPDS) exigent la libération des prisonniers politiques et l’implication de la société civile et de la communauté internationale dans les pourparlers.
Faute de quoi, ils ne prendront pas part à ces discussions, censées inciter « tous les Equato-guinéens dispersés dans la diaspora pour des raisons politiques » à rentrer au pays, et « légaliser » certains partis d’opposition, comme cela avait été le cas lors du dernier dialogue, en 2014.
Un communiqué du gouvernement lu à la télévision d’Etat hier mercredi, indique que l’Eglise catholique et la société civile prendront part à ce dialogue, mais le parti CI, principale force de l’opposition dissoute en février, n’y a pas été invité.