Obéissant aux directives du Fonds monétaire international (FMI) qui prévoient des réformes en vue de réduire les déficits publics, le gouvernement égyptien a procédé ce week-end, à une augmentation considérable du prix du carburant à la pompe.
Selon la nouvelle grille publiée au journal officie, le litre d’essence sans plomb, augmente de 35% et celui du diesel de plus de 50%. Le prix des bouteilles de gaz a aussi augmenté, de 60% pour les particuliers et de 50% pour les commerçants.
Prévue et redoutée depuis plusieurs semaines par les populations, cette mesure était « nécessaire », selon un communiqué du ministre des Finances, Mohamed Maeit. Elle permet de «préserver la stabilité de la situation financière», après la hausse des cours mondiaux du pétrole, argue le ministre.
Elle est également destinée à «corriger» le système des subventions aux produits pétroliers et ajuster les distorsions des prix. Ce système de subvention a coûté 517 milliards de livres égyptiennes à l’Etat au cours des cinq dernières années, « sans bénéficier à ceux qui le méritent », selon M. Maeit.
La décision n’a pas tardé à avoir des répercutions que transport en commun, dont les prix ont suivit la tendance de celui du carburant. De quoi faire davantage grincer les dents à une population égyptienne qui fait face à une inflation depuis novembre 2016.