Des soldats de la mission française au Mali, « Barkhane », étaient la cible ce dimanche, d’une attaque « terroriste » dans la région de Gao (centre-nord du Mali), ont annoncé dimanche en fin de journée, des sources militaires occidentales et maliennes.
Le bilan officiel de cette attaque non encore revendiquée, est pour l’heure inconnu, mais des sources maliennes parlent de « deux morts » et d’une « dizaine de blessés ».
L’état-major français ne confirme pas le nombre de blessés, a précisé qu’il y a « des victimes civiles, dont des enfants », et que « les deux morts ne sont pas Français »
L’attaque s’est produite peu avant 11 heures locales, contre une patrouille mixte de la force « Barkhane » et de l’armée malienne. Les soldats circulaient avec trois véhicules blindés de combat d’infanterie dans le secteur nord-ouest de Gao, en direction de Bourem. Une partie de la section avait débarquée et patrouillait à pied en ville, l’autre étant dans les véhicules.
Cette attaque survient 48 heures après une autre contre le QG de la force conjointe du G5 Sahel lancée en 2017, qui a fait trois morts, dont deux militaires.
Ce lundi à Nouakchott (Mauritanie), le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron doit rencontrer ses homologues de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad engagés en dans la force G5 Sahel, en marge du 31ème sommet de l’Union Africaine (UA), ouvert hier dans la capitale mauritanienne.
Ils discuteront de la progression de cette force qui demeure encore timide, la faute à des problèmes de financement, et des accusations de violations des droits humains portées contre cette force conjointe, basée à Sévaré (Mali).