Le rideau est tombé ce lundi sur le 31ème sommet de l’Union Africaine (UA) à Nouakchott, capitale de la Mauritanie, avec à la clé, plusieurs décisions importantes, dont la création de l’Observatoire africain sur la migration et le développement (OAMD) qui sera basé à Rabat.
Cet observatoire voit le jour grâce au Maroc avait fait la proposition, après avoir rejeté une proposition faite récemment par l’Union européenne (UE), d’offrir aux migrants, la possibilité de demander l’asile dans l’UE depuis des «plateformes régionales de débarquement» en Afrique, de personnes secourues dans les eaux internationales.
Le Royaume de Mohammed VI a rejeté catégoriquement l’idée de cette plate-forme, qu’il considère comme inappropriée. «C’est une solution de facilité qui ne peut être que contre-productive», a argué le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, au cours d’une conférence de presse à Nouakchott, en marge du sommet de l’UA.
La nouvelle institution de l’UA sera basée dans la capitale marocaine, Rabat, et aura pour mission, de fédérer les stratégies nationales des Etats africains et de mieux interagir avec leurs partenaires, afin d’endiguer le phénomène de la migration et son lot de violations des droits humains qui va avec.
Le sommet de deux ouvert le 1er juillet à Nouakchott, était majoritairement consacré à la lutte contre la corruption, un mal qui embrigade le développement du continent noir.
Le président français, Emmanuel Macron a assisté à l’ouverture de ce sommet, et s’est entretenu plus tard avec ses homologues des pays membres de la force antiterroriste G5 Sahel.