Le Ghana vient de lancer son Plan national de mise en œuvre (PIN) de l’Initiative cacao et forêt, destiné à stopper la déforestation et la dégradation de sa chaîne d’approvisionnement du cacao.
Le PIN devrait faciliter la planification et la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre d’action conjoint signé par le gouvernement ghanéen et les représentants des acteurs du changement climatique à la COP23 à Bonn, en Allemagne, en novembre dernier.
La mise en œuvre de ce Plan sera financée par le ministère des Terres et des ressources naturelles, le secteur privé et les bailleurs de fonds.
Le cacao et la forêt sont deux secteurs économiques importants pour l’économie du Ghana notamment par leur apport en devise, respectivement à la deuxième et cinquième place.
L’Initiative Cacao et Forêt contribuera donc à améliorer la collaboration entre la Commission et le Cocobod et à atténuer la tension qui existait souvent entre les gestionnaires des forêts, les cacaoculteurs et le Cocobod, a expliqué Kwadwo Owusu-Afriyie, chef de la direction de la Commission des forêts.
L’Initiative sera évaluée à travers trois piliers clés : la rentabilité et les opportunités économiques pour les cacaoculteurs et autres acteurs de la filière cacao, l’amélioration de la productivité qui ne compromet pas l’intégrité des forêts existantes et la restauration des paysages menacés.
La semaine dernière, la Fondation mondiale du cacao a annoncé qu’elle allait accorder un financement de 100 millions de dollars US pour le développement du secteur cacaoyer au Ghana.
Cette enveloppe destinée au développement du secteur du cacao et au soutien des efforts du Cocobod, «a pour objectif d’augmenter le rendement du cacao et la qualité des fèves», a indiqué le président de la Fondation, Richard Scobey.