Le Maroc mettra en service au dernier trimestre de cette année 2018, son premier train à grande vitesse (TGV) baptisé «Al Boraq», a annoncé hier jeudi, l’Office national des chemins de fer (ONCF).
Baptisé ainsi par le roi du Maroc, Mohammed VI, en référence à une «fantastique monture ailée», «Al Boraq» sera non seulement le premier TVG du Maroc, mais aussi du continent africain, et traduit le sens et les valeurs culturellement fortes portés par un projet ambitieux et colossal, qui fait la fierté des chemins de fer marocains.
Cette ligne grande vitesse permettra de relier la capitale économique Casablanca et le pôle maritime de Tanger via la capitale administrative Rabat en un peu plus de deux heures, contre presque cinq heures actuellement.
Une offre commerciale, actuellement «en cours de finalisation», sera bientôt disponible, en vue de l’entrée en exploitation commerciale du projet au dernier trimestre 2018, a souligné l’établissement public marocain, qui table sur six millions de passagers après trois ans d’exploitation.
Le projet lancé en 2007, était prévu pour être livré fin 2015, mais il a pris du retard «en raison des longues procédures d’expropriation et de la complexité du chantier».
Son coût total, financé à 50% par la France via différents prêts, représente 22,9 milliards de dirhams, soit environ 15% de plus que les estimations initiales, selon les derniers chiffres de l’ONCF.