Une centrale électrique éolienne d’une capacité de 500 mégawatts verra bientôt le jour dans le golfe de Suez en Egypte, pour permettre au pays de faire un pas de plus dans les énergies renouvelables.
L’accord pour la construction de cette infrastructure a été signé ce mercredi 18 juillet entre le ministère égyptien de l’Electricité et des Energies renouvelables et des représentants de plusieurs entreprises, notamment Orascom Construction, Engie et Toyota Tsusho Corporation.
Le projet s’inscrit dans le cadre de la politique égyptienne pour diversifier les sources d’énergie électrique du pays et mieux exploiter ses ressources naturelles. Il devrait coûter environ 650 millions de dollars américains, et permettra de produire environ 2 milliards de kilowatts d’énergie par an. Ce qui devrait favoriser l’économie de carburant et contribuer à abaisser les émissions de dioxyde de carbone, selon le ministre égyptien de l’Electricité et des Energies renouvelables Mohamed Shaker.
Ce nouveau programme s’inscrit dans le cadre de la politique nationale énergétique qui vise 37% de renouvelables dans le mix énergétique en Egypte, d’ici 2035, avec la mise en place d’environ 11 GW de centrales d’énergies renouvelables.
En janvier dernier, le pays avait annoncé qu’il envisageait consacrer 5 milliard de livres à la construction d’une centrale éolienne, destinée à être la plus grande du Moyen-Orient.
Les fonds nécessaires à ce projet devraient être mobilisés auprès de l’Union européenne, de la Banque allemande de développement et de l’Agence française de développement qui débourseront respectivement 30, 72 et 50 millions d’euros.