La République démocratique du Congo (RDC) qui a officiellement annoncé la semaine dernière avoir mis fin à une épidémie du virus Ebola, doit déjà faire face à une autre maladie apparemment mortelle, mais qui demeure inconnue pour le moment.
L’alerte vient en effet d’être donnée sur ce qui pourrait être une nouvelle épidémie, par le docteur Dr Alain Musondolya, médecin du centre de santé de référence de Mangina, située à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de la ville de Béni dans la province du Nord-Kivu. Selon ce médecin, «14 décès» ont déjà été enregistrés «en l’espace d’un mois», tous présentant les symptômes de ce mal non identifié.
Les victimes manifestaient « des hémorragies nasales, des vomissements maculés de sang et des fièvres. Certains corps présentaient même des saignements à travers les oreilles. Les victimes pouvaient survivre entre 6 et 7 jours avant de mourir», a expliqué Dr Musondolya, ajoutant que le corps médical a «essayé plusieurs fois de sauver les malades, mais en vain».
Certains patients sont mêmes allés dans d’autres structures médicales à Béni, pensant que le centre de santé de Mangina n’était pas en mesure de soigner cette maladie, «mais malheureusement elles sont mortes dans les même circonstances», a-t-il précisé.
Actuellement, six autres personnes atteintes par cette maladie (5 femmes et un homme) sont en observation au centre de santé de Mangina et des échantillons ont été envoyés à Kinshasa pour être examinés, selon cette source médicale.
En entendant que les autorités découvrent la source du mal, des mesures préventives ont été prises par le personnel sanitaire du centre de santé de Mangina pour éviter une propagation de cette maladie encore inconnue.
En outre, il est recommandé aux habitants de la zone de santé de Mangina de veiller au respect de règles hygiéniques strictes, notamment le lavage régulier des mains avec du savon.