Un sommet sous-régional consacré essentiellement à la situation politique en République démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud, s’ouvre demain mardi 14 août 2018 à Luanda, capitale de l’Angola.
Les échangent seront destinées à «analyser l’évolution de la situation en RDC, les accords signés au Soudan du Sud pour la paix mais aussi (à) analyser la situation politico-sécuritaire sur le continent », a annoncé le ministre angolais des Affaires étrangères, Manuel Agosto.
Le processus électoral pour le scrutin du 23 décembre prochain en RDC est «en bonne voie», avec notamment l’enregistrement des candidatures qui a été clôturé le 8 août dernier.
Le président congolais, Joseph Kabila, s’est finalement retiré de cette nouvelle course et a choisi l’ancien ministre de l’Intérieur et secrétaire permanent du parti présidentiel (PPRD), Emmanuel Ramazani Shadary, comme candidat de la majorité à la présidentielle. Mais la question de la machine à voter, que toute la classe politique déplore, demeure.
Chez le voisin du nord-ouest, les principaux rivaux, à savoir le président Salva Kiir et le chef des rebelles, Riek Machar, ont conclu un accord de partage du pouvoir.
Mais l’expérience du passé a montré que leur coopération a toujours abouti au chaos et au conflit. Un effort donc de coopération pacifique demeure à ce niveau, et cela devrait être abordé lors du sommet de Luanda.
Sont attendus à cette rencontre, les présidents gabonais Ali Bongo, ougandais Yoweri Museveni, rwandais Paul Kagame, zambien Edgar Lungu et congolais Joseph Kabila (RDC) et Denis Sassou Ngesso (Congo-Brazzaville).