Critiquées au début sur leur gestion de l’épidémie de choléra qui frappe une partie de l’Algérie depuis début août dernier, les autorités algériennes viennent de rassurer que cette épidémie est désormais sous contrôle.
Ce mercredi, le ministère algérien de la Santé a annoncé que la source de la maladie été enfin connue, précisant qu’il s’agit des eaux infectes d’une rivière qui traverse trois des six régions touchées par la maladie (Blida, Tipaza et Alger).
Mardi, le ministre de la Santé, Mokhtar Hesbellaoui assurait que «la situation, comme les experts l’ont présentée, est maîtrisée et le dispositif de prévention sera maintenu jusqu’à la compréhension des causes réelles de cette urgence sanitaire et jusqu’à ne plus avoir aucun cas suspect ».
Selon le dernier bilan diffusé mercredi par le ministère de la Santé, seuls six malades du choléra sont encore hospitalisés, sur les 74 cas confirmés depuis le début de l’épidémie qui reste, a-t-il ajouté, «circonscrite» au niveau de Blida.
Un vibrion cholérique a été identifié au niveau d’un oued appelé Beni Azza. «Toutes les dispositions pour le traitement de l’oued seront prises, en communication avec les secteurs concernés afin d’éviter l’apparition d’autres cas», a indiqué le ministère.
Hier encore, 147 passagers d’un vol en provenance de la ville algérienne d’Oran ont été confinés dans l’avion à leur arrivée à l’aéroport français de Perpignan (sud-ouest), en raison d’un risque de contamination décelé chez l’un des passagers soupçonné d’être atteint de choléra. Mais après la visite d’un médecin régulateur, la suspicion a été levée et les passagers ont pu être débarqués.