La Commission électorale nationale indépendante (CENI) en Mauritanie a publié ce dimanche, les résultats provisoires des élections législatives, régionales et locales du 1er septembre dernier, donnant une avance confortable au parti au pouvoir, l’Union pour la république (UPR).
Selon les chiffres de la CENI, l’UPR remporte 67 sièges sur les 157 que compte le parlement, loin devant son principal rival de l’opposition, le parti islamiste Tewassoul, qui n’a obtenu que 14 sièges.
Le parti du président Mohamed Ould Abdel Aziz remporte également quatre conseils régionaux sur les 13 que compte le pays et 108 communes sur 219.
Les autres partis de l’opposition et de la majorité présidentielle se partagent le reste des sièges au parlement, à raison de un à six députés par parti, a ajouté le président de la CENI, Mohamed Vall ould Bellal.
Pour le premier tour de ces élections générales, le taux de participation a été de 73,4%. Un second tour est prévu le 15 septembre pour élire 22 députés. Quatre autres députés représentants les Mauritaniens de l’extérieur doivent être élus après l’installation de la prochaine Assemblée nationale. Ce second tour doit également départager les partis dans neuf conseils régionaux et 111 communes, selon la CENI.
En mai 2019, les Mauritaniens retourneront aux urnes, cette fois-ci, pour les élections présidentielle. Le chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz, arrivé au pouvoir en 2008 à la faveur d’un coup d’Etat militaire, puis élu en 2009 et réélu en 2014, n’a pas le droit de briguer un troisième mandat.
Il s’est engagé à maintes reprises à ne pas tenter de modifier la constitution à son avantage, mais il a du mal à convaincre l’opposition sur sa bonne foi.