Après l’ouverture du premier tronçon reliant l’aéroport international O.R. Tambo et le centre d’affaires de Johannesburg, l’Afrique du Sud a lancé récemment le second tronçon du premier train à grande vitesse en Afrique, qui rallie cette fois la ville de Pretoria à Johannesburg. L’objectif premier de ce nouveau TGV est de réduire la circulation routière entre Johannesburg, qui est le centre économique et capitale de l’Afrique du Sud et Prétoria, la capitale administrative. En effet pas moins de 300.000 véhicules transitent chaque jour sur l’autoroute reliant les deux villes rendant la circulation infernale, ce qui fait qu’il faut parfois mettre 2h et demie pour rallier Johannesburg à Prétoria. Le tronçon du TGV s’étend sur 77 km et sera entièrement exploitable d’ici la fin de l’année, mais pour l’instant il dessert Hatfield, un quartier de Pretoria, et Rosebank en 38 minutes, qui prend normalement plus d’une heure en voiture. La mise en service de ce TGV marque une nouvelle ère pour les transports publics sud-africains et par la même occasion redonne un sang neuf au tourisme sud-africain car rendant ainsi les traversées moins pénibles mais aussi montrant l’image d’un pays en grande évolution technologique. Ce projet de TGV a coûté au total à l’Afrique du Sud, la bagatelle de 25,4 milliards de rands (soit 2,6 milliards d’euros) et fut financé à 80% par l’Etat sud-africain, laissant les 20% restants au consortium franco-canadien Bombela. Par ailleurs la Régie autonome des transports parisiens (RATP Dev) s’est vue confier l’exploitation et la maintenance du réseau pour une période de 15 ans par le consortium franco-canadien Bombela.