Le Burundi s’oppose au prolongement du mandat de la Commission d’Enquête de l’ONU sur les droits de l’Homme

Le gouvernement du Burundi a exprimé ce lundi, son indignation après la décision du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies (ONU), de rolonger le mandat de sa Commission d’enquête dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Ladite résolution a été votée le 28 septembre 2018 à Genève par 23 voix pour, 17 absentions et 7 voix contre, et prolonge d’une année, le mandat de la Commission d’Enquête sur le Burundi.

Dans un communiqué officiel publié hier, le secrétaire général et porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye, a indiqué que Bujumbura rejetait cette résolution votée sans son assentiment, et donc que «cette Résolution ainsi que les rapports politiquement motivés et téléguidés qui l’ont précédé sont nuls et de nul effet».

La République du Burundi n’a jamais cessé de dénoncer l’utilisation du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies comme «outil de pression et de déstabilisation politique» contre certains pays, dont lui-même. Le porte-parole a rappelé dans son communiqué, « la détermination » de Bujumbura « à protéger et promouvoir les droits de l’homme ».

 

«Le dialogue et la coopération internationale basés sur le recours aux mécanismes acceptés par tous comme l’Examen Périodique Universel, constituent la pierre angulaire du gouvernement dans le processus de protection et de promotion des droits de l’homme », a conclu Ntahorwamiye.