Quelques institutions internationales ont décidé de financer pour un montant de 165 millions de dollars US le programme d’investissement du Rift Valley Railways (RVR), le projet ferroviaire de la vallée du rift, un consortium mis en place pour gérer le réseau ferroviaire entre le Kenya et l’Ouganda.
Parmi les ténors du projet la banque africaine de développement (BAD) s’est illustrée avec 40 millions de dollars US investis. C’est en 2005 que le consortium privé RVR avait remporté l’appel d’offre pour la gestion du réseau ferroviaire Kenya-Ouganda. Le programme de prêt a été signé le mardi 2 aout à Nairobi où se réunissaient toutes les parties prenantes au projet. L’entreprise du projet du rift possède à la fois la RVR-Kenya et la RVR-Ouganda enregistrées respectivement au Kenya et en Ouganda.
Les 40 millions versés par la BAD ont pour mission de réhabiliter, mettre à niveau et maintenir la concession ferroviaire ainsi que les facilités qui lui sont associées au Kenya et en Ouganda. Le réseau ferroviaire relie le port de Mombasa au Kenya à la capitale ougandaise en passant par Pakwach au nord-est de l’Ouganda. En 2003 déjà, La Banque africaine de développement avait approuvé un financement d’environ 2 milliards de dollars US pour le développement des infrastructures de transport en Afrique. Les projets comprenaient le développement de ports, routes, aéroports et voies ferrés.
Dans une déclaration commune, les ministres du Kenya et de l’Ouganda ont commenté, « les deux gouvernements sont ravis de constater que le Rift Valley Railways a démontré son engagement à respecter ses obligations et à améliorer les services ferroviaires dans les deux pays. Et d’après le PDG de Rift Valley Investments, Mr Brown Ondego, le programme de réhabilitation avait débuté en novembre 2010 et les résultats jusque là sont encourageants.