Le conseil des ministres du G5 Sahel s’était réunit ce lundi 29 octobre à Niamey, capitale du Niger, pour accélérer la mise en place de la force conjointe anti-terroriste.
Les discussions de cette rencontre se son focalisées sur la question du financement de cette force régionale constituée par des soldats du Niger, du Mali, du Burkina Faso, du Tchad et de la Mauritanie.
Les ministres du Développement, des Affaires étrangères et de la Défense des cinq pays, le secrétariat permanent du G5 Sahel ainsi que le commandement de la Force conjointe ont exprimé, lors de cette réunion, leur souhait de voir «arriver plus rapidement», les fonds promis par les donateurs.
«Ça vient moins vite que ce qu’on avait souhaité après les grandes annonces de Bruxelles», explique Mamane Sambo Sidikou, le secrétaire permanent du G5 Sahel, qui évoque cependant des versements récents et des approvisionnements en équipements.
«Il y a aussi des soutiens individualisés qui ne sont pas comptabilisés, comme les Etats-Unis qui le font par exemple en augmentant leur contribution de façon bilatérale», a précisé Sididkou.
Le conseil des ministres a également adopté les textes visant à supprimer les frais d’itinérance au sein du G5 Sahel, conformément aux instructions des chefs d’Etat, pour renforcer l’intégration régionale dans cet espace. Il a également défini les missions des comités nationaux de coordination (CNC).