Le gouvernement gabonais a officiellement lancé, la semaine dernière, des appels d’offres à l’international pour l’octroi de licences concernant 34 blocs de pétrole de gaz.
Il s’agit d’opportunités assez alléchantes pour les sociétés, selon le ministre gabonais du Pétrole Pascal Ambouroue, puisque le gouvernement prévoit de réduire l’impôt des sociétés énergétiques de 35% afin d’attirer plus de groupes et doper la production pétrolière. Et ce, dans l’optique d’augmenter sensiblement les recettes publiques du pays.
Le nouveau Code des hydrocarbures gabonais fixe donc une redevance minimale de 7% pour le pétrole offshore conventionnel et de 4 % pour le gaz. Pour les eaux profondes et ultra-profondes, les taux de redevance seraient de 5% pour le pétrole et de 2% pour le gaz, précise le ministre Ambouroue.
Le Gabon est le plus petit producteur de pétrole brut de l’Organisation des pays exportateur de pétrole (OPEP), avec environ 187.000 barils extraits par jour. L’économie du pays connaît des difficultés ces dernières années, obligeant les dirigeants à resserrer les budgets.
Aux difficultés économiques s’ajoute l’indisponibilité pour raison médicale du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, qui fait planer sur le pays une inquiétante incertitude, surtout sur le plan politique.
Aux dernières nouvelles, le président Bongo actuellement sous soins médicaux à Ryad en Arabie Saoudite, pourrait finalement être transféré au Maroc pour y poursuivre sa convalescence.