Le Bénin a un nouveau paysage politique avec la création le week-end dernier, de l’«Union Progressiste», un parti politique né de la fusion de 5 formations et 115 mouvements politiques soutenant le Chef de l’Etat, Patrice Talon.
Le nouveau parti a tenu son congrès constitutif samedi dernier au Palais des sports du stade général Mathieu Kerekou de Cotonou, devant «8.000 congressistes», selon la presse locale, et en présence de nombreux ministres du gouvernement actuel.
L’objectif affiché est clair : apporter un soutien «indéfectible» au président Patrice Talon lors des prochaines échéances électorales, notamment les législatives de mars 2019, où 83 sièges sont en jeu au Parlement.
Pour le ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané, la naissance de ce parti répond à une volonté de réformer le système politique voulue par le président Talon.
Une «réforme audacieuse et courageuse», estime-t-il, qui permettra, selon Bruno Amoussou, président du bureau politique du nouveau parti, d’«assurer une gouvernance éthique fondée sur le respect de valeur afin de rétablir la confiance aussi bien entre les citoyens et l’Etat qu’entre les divers nationalités».
A l’issue de son congrès constitutif, l’Union progressiste s’est dotée d’un comité transitoire composé d’un bureau politique et d’une direction exécutive. Ce comité transitoire va diriger le parti pendant un an, en attendant le congrès ordinaire.