La République démocratique du Congo (RDC) a connu ce lundi son deuxième crash d’avion en l’espace de quatre jours, après celui d’un avion affrété jeudi dernier, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le transport du matériel électoral.
Il s’agit cette fois d’un avion militaire qui transportait du renfort pour la région de Béni, où sévissent notamment les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF).
Les militaires voyageant à bord de cet avion devaient porter main forte aux effectifs de l’armée congolaise pendant cette période des fêtes de fin d’année, dans cette zone où les rebelles multiplient les attaques depuis quelques mois.
L’avion, en provenance de la ville de Kisangani a raté son atterrissage et s’est écrasé à l’aéroport de Mavivi, avec à son bord une soixantaine de soldats et quatre membres d’équipage, a rapporté Mak Hazukayi, porte-parole de l’armée dans la zone. Le bilan est de 36 blessés, sans perte de vie humaine, selon une source militaire.
Jeudi dernier, un avion Antonov 26 affrété par la CENI a été l’objet d’un crash, tuant les 5 membres d’équipage et un passager, selon des sources proches de l’institution en charge des élections en RDC.
L’appareil s’était écrasé «en phase d’atterrissage près de l’aéroport de Kinshasa», après avoir livré du matériel électoral à Tshikapa dans le centre du pays, a précisé un porte-parole de la CENI.
Les causes du crash ne sont pas encore connues, selon un responsable de la régie des voies aériennes (RVA) de Tshikapa, qui indique tout de même que «la météo était très mauvaise».