Le grand projet de gazoduc Maroc-Nigeria vient de connaître une nouvelle impulsion, avec l’entrée en jeu de Penspen, le cabinet britannique spécialisé dans la fourniture de services d’ingénierie et de gestion de projets énergétiques.
Un contrat a été signé, dans ce sens, entre L’Office marocain des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et son partenaire du Nigeria, la Compagnie de pétrole nationale (NNPC), explique un communiqué de Penspen, précisant que « ce contrat fait suite à l’étude de faisabilité réalisée par Penspen en juillet 2018 ».
Il s’agit de la réalisation de la phase I des études FEED (ingénierie de détail) du futur gazoduc, qui doit relier sur plus de 5000 km, le Nigeria et le Maroc en passant par une plus d’une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest.
Outre l’évaluation approfondie de la demande et de l’offre de gaz, l’intervention de Penspen porte sur l’optimisation du projet à travers la conception du tracé et du système de pipeline et l’appréciation de son impact environnemental et social dans les régions traversées.
«Suite à la réussite de l’étude de faisabilité réalisée par Penspen, nous considérons qu’il est un énorme privilège d’être sélectionnés par les deux clients pour la prochaine étape de la définition du projet, à savoir la phase I de FEED où nous poursuivrons nos services de renommée mondiale pour la réalisation de ce projet stratégique », se félicite Peter O’Sullivan, président-directeur général de Penspen.
Une fois la phase I franchie, Penspen entamera la deuxième étape (FEED Phase II), qui devrait déboucher sur une décision d’investissement finale (FID) de ce méga-projet sans précédent en Afrique.