Plus de 13.000 personnes en conflit avec la loi en Ethiopie ont bénéficié d’une amnistie, dans le cadre d’un Programme de réformes initié par le Premier ministre, Abiy Ahmed.
Il s’agit d’une loi de réformes adoptée par le parlement éthiopien en juillet 2018, et qui permet aux personnes reconnues coupables de «trahison, crime contre l’ordre constitutionnel et lutte armée», de présenter une demande d’amnistie. Selon la presse locale, quelque 13.200 personnes auraient profité de cette loi au cours des six derniers mois.
Depuis sa prise de fonction en avril 2018, le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, est apprécié pour ses actions en faveur de réconciliation et la paix dans son pays, qui avait connu deux ans de troubles antigouvernementaux.
Des dizaines de milliers d’arrestations ont été opérées lors de ces troubles qui ont coûté la vie à des centaines de personnes et obligé le gouvernement à proclamer par deux fois, l’état d’urgence.
Abiy consacre ses efforts à mettre un terme aux insurrections de groupes séparatistes ainsi qu’à diverses violations des droits fondamentaux en Ethiopie.
En juin 2018, il a publiquement reconnu des actes de torture commis par les services de sécurité en les décrivant comme une forme de «terrorisme».
Abiy a depuis libéré des dissidents et permis le retour au pays de groupes interdits et s’est également engagé à organiser des élections libres et équitables en 2020.