L’intervention le Bureau central marocain d’investigations judiciaires (BCIJ), a permis de démanteler dernièrement, une nouvelle cellule terroriste de 13 membres, dont deux ex-détenus, a-t-on appris mercredi du ministère marocain de l’Intérieur.
Plusieurs éléments à charge ont été saisis lors de cette opération, notamment des appareils électroniques, des armes blanches, des cagoules ainsi que des livres faisant l’apologie de l’idéologie extrémiste.
Les autorités marocaines ont également mis la main sur «un manuscrit d’allégeance au prétendu calife de Daech et d’une lettre manuscrite sous forme de testament incitant au meurtre», indique un communiqué du ministère de l’intérieur.
Le texte explique que d’après les premières investigations, les membres de cette cellule ont adhéré à la propagande de l’Etat islamique et de ses discours extrémistes, et envisageaient «des opérations terroristes portant atteinte à la sécurité des personnes et à l’ordre public» dans le Royaume.
Après les attaques de Casablanca en 2003 (33 morts) et de Marrakech en 2011 (17 morts), le Maroc n’a plus été victime d’attaque terroriste. Mais le royaume, qui ne minimise pas la menace djihadiste, ne ménage pas ses efforts, et déploie d’importants moyens pour la lutte antiterroriste.
Depuis sa création en 2015, le BCIJ a permis de neutraliser plus d’une cinquantaine de structures ayant projeté des actions dévastatrices, dont 21 cellules en 2015, 19 en 2016 et 9 en 2017, selon les chiffres du ministère marocain de l’intérieur.
En mars et février 2018, le BCIJ avait également démantelé des cellules terroristes liées au groupe djihadiste Etat islamique (EI), à Tanger (nord du Maroc), à Meknès (centre) et à Oued Zem.