Le chef du Gouvernement français, Edouard Philippe est attendu à Bamako pour une visite de travail du 22 au 25 février prochain au Mali, une visite qui sera consacrée au renforcement de l’effort sécuritaire et à la relance économique dans ce pays en proies à des attaques de groupes armés.
Le Premier ministre français sera à la tête d’une forte délégation ministérielle comprenant entre autres, les ministres des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, des Armées, Florence Parly, et le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez, indique un communiqué des services du chef du Gouvernement français.
A Bamako, la délégation française rencontrera le chef du gouvernement malien, Soumeylou Boubèye Maïga, ainsi que le président Ibrahim Boubacar Keita. Elle devrait «notamment évoquer le soutien de la France à la stabilité du Mali» et le «renforcement» du partenariat économique entre les deux pays.
Le Premier ministre français devrait également rencontrer les forces françaises engagées dans le cadre de l’opération Barkhane, actuellement la plus importante opération militaire française à l’étranger. Les 4.500 soldats engagés dans cette opération, luttent depuis 2014, contre les groupes djihadistes au Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, Mauritanie).
Pays très touché par les activités terroristes, le Mali s’est joint à la force G5 sahel, dont il abrite le Quartier-général. Il s’agit d’une force régionale commune antiterroriste, qui regroupe en plus des soldats du Mali, ceux du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie.
Cette force conjointe avait marqué un coup d’arrêt depuis juin 2018 après une attaque contre son QG à Sévaré, dans le centre du Mali, mais devrait reprendre bientôt ses activités, a récemment annoncé la ministre française de l’Armée, dont le pays est le principal partenaire du G5 Sahel.