La commission en charge des élections au Nigeria vient de perdre une partie du matériel électoral pour les élections présidentielles et législatives du 16 février, dans un incendie survenu à son siège de l’État d’Anambra, dans le sud du pays.
Au total, «deux conteneurs de lecteurs de cartes à puce» devant être utilisés lors des élections générales de samedi prochain ont été détruits par les flammes, a annoncé hier Nwachukwu Orji, commissaire électoral résident de la CENI à Akwa, capitale de l’Etat d’Anambra.
Le responsable de la Commission électoral n’a pas donné de détail sur les circonstances de ce drame, précisant néanmoins qu’«il n’y a dans les conteneurs, aucun dispositif permettant de brancher des appareils électriques».
Selon le quotidien «Thisday», l’incendie s’est déclaré dans l’un des conteneurs, qui sert de bureau improvisé au siège de la commission électorale de l’État.
Pour M. Orji, il y a désormais de forts risques que les élections ne tiennent pas à bonne date dans l’État du sud-est, car les lecteurs de cartes à puce sont utilisés pour confirmer l’identité des électeurs en lisant leurs cartes d’électeur permanentes avant qu’ils ne puissent voter. Avec un total de 2.447.996 électeurs inscrits, l’État d’Anambra compte le plus grand nombre d’électeurs dans le sud du Nigeria.
Les cartes d’électeurs permanentes ont été introduites pour la première fois au Nigeria lors des élections de 2015, dans le but de résoudre les problèmes de fraude électorale tels que des personnes utilisant les cartes d’autrui pour aller voter, le vol de cartes ou même l’achat de cartes.