Les recherches se poursuivaient encore jeudi au Niger pour retrouver les corps d’une quarantaine de personnes portées disparues lors du naufrage près du village d’Ouna, de leur barque qui venait de l’île béninoise de Gorou Beri avec à son bord une centaine de passagers a cédé à un coup de vent.
Lors des opérations de secours après le drame, 62 personnes ont été sauvées et les secouristes ont récupérés 43 paires de chaussures, ce qui laisse croire que leurs propriétaires se sont noyés.
D’après les pêcheurs, «du fait du trop-plein du fleuve, il faut 24h pour que les corps commencent à immerger», a indiqué le maire de Sambera Oumarou.
Dans l’après midi de jeudi, aucun corps n’avait été retrouvé selon le maire de la commune rurale de Sambera, près du lieu de l’accident.
«Les populations et les unités navales de la douane, de la gendarmerie et des forestiers sont mobilisés avec pour consignes, de veiller à ce que les corps qui immergeront soient récupérés et identifiés», a poursuivi le maire.
Par le passé, des pirogues ont chaviré sur le fleuve à ce niveau, soit pour cause de surcharge ou de forts courants d’eau, mais jamais le bilan n’avait été aussi lourd.
Les autorités nigériennes et béninoises à la frontière prévoient de se retrouver bientôt pour réactiver des mesures d’interdiction de la navigation en période nocturne ainsi que les surcharges à bord des pirogues qui occasionnent de nombreux naufrage en Afrique.