Les Chefs d’Etat des 17 pays du Sahel sont réunis depuis ce lundi dans la capitale nigérienne, Niamey, pour un mini-sommet destiné à trouver des solutions pour faire aux effets du réchauffement climatique dans leur région.
Il est principalement question pour ces chefs d’Etat, de valider un «plan d’investissement climatique» de 400 milliards de dollars sur 12 ans en faveur de la bande sahélienne, qui s’étend de l’océan Atlantique à la Corne de l’Afrique. Ledit projet s’étend sur la période 2018-2030.
Ce Plan est «la traduction des engagements de nos Etats à travers l’Accord de Paris sur le réchauffement climatique», a affirmé le ministre nigérien de l’Environnement, Almoustapha Garba, à l’ouverture des travaux. Il comprend «un programme prioritaire» axé sur six projets qui visent diverses actions sur le terrain. Leur finalité est de «limiter» les émissions de gaz à effet de serre et permettre aux populations «de s’adapter aux changements climatiques», a-t-il poursuivi.
Ce programme prioritaire sera soumis aux partenaires techniques et financiers lors d’une table ronde ce 26 février à Niamey «en vue de son financement», car il doit être mis en œuvre «sans attendre», a également laissé entendre M. Garba.
Dans son discours d’ouverture des travaux ce lundi, le président du Niger, Mahamadou Issoufou a exprimé ses inquiétude face aux effets du réchauffement climatique. Parmi les « conséquences redoutées », figurent, selon le Chef e l’Etat, les modifications de la pluviométrie, les sécheresses récurrentes, l’avancée du désert, la raréfaction de l’eau, des pâturages et l’accentuation de la pauvreté.