Plusieurs cas de dengue ont été signalés à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, obligeant les autoritaires administratives et sanitaires du pays à déclencher l’alerte et appeler les populations à plus de vigilance.
«Au 11 juin 2019, on a enregistré 164 cas de dengue et deux décès», a informé mercredi la préfecture d’Abidjan», qui a convoqué tous les maires et les sous-préfets «pour qu’ensemble on puisse mettre à exécution les mesures qu’il faut pour prévenir l’expansion de cette maladie».
Les collectivités locales avaient déjà ténu mardi, une réunion avec l’Institut national de la santé publique (INSP) pour arrêter le principe d’une action concertée pour vaincre la dengue.
D’après le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, il urge d’«harmoniser les actions, car si une commune arrive aujourd’hui à maîtriser la maladie et que les communes voisines ne font pas le même travail, on est exposé de la même façon, donc c’est un travail commun, un travail de solidarité en mettant ensemble nos efforts».
Les dirigeants locaux ont ainsi arrêté plusieurs mesures, entre autres, la mise en place d’un comité de veille, le démarrage de la sensibilisation simultanément dans toutes communes d’Abidjan, ou encore la poursuite des fumigations dans les quartiers les plus touchés.
La dengue est transmise à l’homme par des moustiques. La personne atteinte présente des signes tels que la fièvre, les maux de tête, le manque d’appétit, des courbatures, des douleurs articulaires et une fatigue intense. A niveau de gravité élevé, la dengue peut provoquer des saignements et la perte de connaissance chez le malade.