La politique de l’immigration et de régularisation des migrants au Maroc, essentiellement des Subsahariens, a été incontestablement une action à marquer d’une pierre blanche dans le règne du Roi Mohammed VI, dont le Maroc célèbre les 20 ans, tellement cette politique est inspirée d’un sentiment humanitaire et de solidarité africaine enraciné.
Faisant face depuis plusieurs années à des flux incessants de migrants, particulièrement en provenance de pays d’Afrique subsaharienne qui s’installent définitivement au Maroc à défaut de pouvoir accéder à la citadelle Europe, le Maroc a choisi la réponse humanitaire et de solidarité entre pays africains.
Suivant les directives de son Souverain, le Royaume a mis en place une stratégie nationale de l’immigration et de l’asile qui a permis à des dizaines de milliers de personnes en situation irrégulière d’obtenir un titre de séjour. Un document qui leur a permis de s’installer légalement au Maroc et de bénéficier des mêmes droits économiques et sociaux que les Marocains.
Après une première opération qui a abouti à la régularisation de plus de 23.000 migrants en 2014, une deuxième lancée en 2017, a connu un engouement tout aussi fort. En tout, ce sont plus de 50.000 migrants qui ont ainsi été régularisés, en majorité des ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne, mais aussi 5000 syriens.
Ce n’est donc pas un hasard si les Nations unies ont choisi Marrakech pour la tenue de la Conférence intergouvernementale qui a adopté, en décembre 2018, le Pacte mondial sur les Migrations. Ni si l’Union africaine (UA) a confié au roi Mohammed VI la mission de coordonner le programme de l’immigration en Afrique.