Au Maroc, la densité des réformes politiques, économiques et sociales menées par le Roi Mohammed VI au cours de ses 20 ans de règne expliquent pourquoi le Souverain marocain insiste sur le renouvellement du modèle de développement, gage d’un renforcement des réformes pour l’émergence d’un nouveau contrat social.
De fait, les réformes politiques et sociales ont été menées tous azimuts. Elles ont permis de réconcilier le pays avec son passé, à travers l’Instance Equité et Réconciliation (IER), d’opérer une réforme audacieuse du Code du statut personnel (Moudawana) au profit de la femme, de reconnaître l’Amazigh dans la Constitution comme une composante linguistique et culturelle du Maroc pluriel.
De même que l’adoption, en 2011, d’une Constitution qui accorde de larges pouvoirs au Chef du gouvernement, et l’ouverture sur les islamistes, qui mènent actuellement la majorité gouvernementale, ont constitué une rare percée démocratique dans le monde arabe.
Parallèlement, le Roi Mohammed VI, qui porte le titre de Commandeur des Croyants (Amir Al Mouminine) et qui est un fervent défenseur de la tolérance, s’est penché sur la réforme résolue du champ religieux, accompagnée d’une gouvernance sécuritaire sans concession dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Au niveau économique, les deux dernières décennies ont été marquées par une reconfiguration du pays grâce aux grands chantiers d’infrastructures, dont Tanger-Med, l’une des plus grandes plateformes portuaires en Méditerranée et en Afrique, le TGV, le réseau autoroutier, etc, en constituent l’emblème aujourd’hui.
Le Souverain marocain a également donné une impulsion décisive à l’action de soutien aux catégories les plus touchées par la pauvreté et la précarité, en mettant en place deux instruments dotés de moyens financiers importants: l’Initiative nationale de développement humain (INDH) et la Fondation Mohammed V pour la solidarité, qui ont depuis montré toute leur efficacité sur le terrain.