L’alerte à Ebola émise par la presse cette semaine en Centrafrique, a été démentie ce jeudi par le gouvernement de Bangui.
L’alerte concernait la ville centrafricaine de Rafaï (sud-est), frontalière avec la République démocratique du Congo (RDC) où une épidémie d’Ebola sévit depuis plus d’un an et non pas l’ensemble du territoire centrafricain.
Dans cette ville, quatorze habitants avaient manifesté, dimanche dernier, des signes d’hémorragie, notamment le saignement du nez, de la bouche et la diarrhée sanglante.
Aussitôt alerté, le gouvernement, épaulé par ses partenaires internationaux, a dépêché mardi dernier, une mission d’investigation dans la ville, où des échantillons de sang ont été prélevés sur les patients suspectés pour être examiné à l’Institut Pasteur de Bangui.
Les résultats de l’analyse se sont révélés «négatifs à Ebola», a affirmé jeudi soir le ministre centrafricain de la Santé et de la Population, Pierre Somsé, dans une déclaration relayée par les médias d’Etat.
Mais les autorités restent prudentes, en prenant des mesures dont «la mise en place d’un site d’isolement, la prise en charge immédiate et gratuite des patients, le renforcement de la surveillance, par la recherche active d’éventuels cas, et la dotation des formations sanitaire de la zone en équipements et médicaments».
Chez le voisin congolais, l’épidémie d’Ebola déclarée depuis le 1er août 2018, est c aujourd’hui au rang d’urgence internationale selon l’organisation mondiale de la santé (OMS).
Le virus a déjà tué plus de 2 100 personnes, majoritairement dans l’Est du pays. Un nouveau vaccin est attendu pour début novembre, et devrait aider à freiner considérablement les nouvelles infections.