La ministre française des Armées, Florence Parly, a entamé ce 4 novembre, une tournée au Sahel, où la menace terroriste devient de plus en plus persistante.
Arrivée ce matin dans la capitale du Tchad, N’Djamena, la ministre française a rappelé que son voyage «se tient dans un contexte sécuritaire extrêmement difficile», avec comme dernier «drame», la lourde perte subie la semaine dernière par l’armée malienne, dans une nouvelle attaque du groupe terroriste Etat Islamique.
A N’Djamena, Mme Parly devrait rencontrer le président Idriss Déby, ainsi que le général Pascal Facon, nouveau commandant de la force Barkhane qui mobilise 4 500 militaires français dans la bande sahélo-saharienne.
Les autres étapes du voyage de la ministre française des Armées n’ont pas été révélés «pour des raisons de sécurité», apprend-t-on des autorités tchadiennes.
Malgré les efforts, le sahel demeure sous la menace terroriste. Un soldat français a trouvé la mort samedi dans le nord-est du Mali, près de la frontière du Niger, au lendemain d’une autre attaque dans la même région contre une base militaire malienne qui a fait 53 morts.
Les violences jihadistes persistent dans le nord du Mali et se sont étendues au centre du pays ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins, où les conflits intercommunautaires ont fait de leur côté, des centaines de morts.
Le Burkina Faso est, lui, pris depuis près de cinq ans dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda et d’autres au groupe Etat islamique. Depuis 2016, 630 personnes, dont 204 militaires burkinabè, ont péri dans des attaques jihadistes.