Douze blocs pétroliers sont à prendre dans la partie maritime profonde du bassin sédimentaire du Sénégal, selon un appel d’offres international lancé ce 4 novembre par Dakar.
Cet appel ouvert ce lundi, est la première phase sur deux, d’un long processus qui va s’achever en juillet 2020. Cette première phase va consister en une «campagne de médiatisation et de vulgarisation du nouveau code et du potentiel pétrolier auprès de l’industrie, dans des conférences internationales», explique un communiqué du gouvernement sénégalais. Il sera clôturé le 29 janvier 2020, lors de la Conférence du bassin MSGBC (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée).
La seconde phase durera six mois (du 1 février au 31 juillet 2020) et sera mise à profit pour permettre aux compagnies pétrolières d’acheter les packages de données techniques, d’évaluer le potentiel sur les blocs qui les intéressent et de faire des offres au gouvernement sénégalis, explique le texte.
L’ouverture des plis, l’évaluation des offres et les recours éventuels des soumissionnaires sera à la charge d’un «Comité d’évaluation» qui sera créé par un arrêté ministériel.
Le potentiel pétrolier du Sénégal a été révélé il y a quelques années, avec d’importantes réserves pétrolières et gazières s’élevant à plus d’un milliard de barils de pétrole et à environ 1.100 milliards de m3 de gaz. La plupart des découvertes ont été faites en mer vers le nord du Sénégal et à la frontière avec la Mauritanie.
Deux vastes gisements sont en cours de développement, à savoir le champ SNE confié à la société australienne Woodside Energy, et le projet Greater Tortue Ahmeyim développé par la co-entreprise BP/Kosmos Energy.