La capitale allemande, Berlin, abritera le 19 janvier prochain, un sommet international consacré à la recherche de solution pacifique au conflit armé qui détruit actuellement la Libye.
Sous l’égide de l’Organisation des nations unies (ONU), cette rencontre de Berlin se concentrera sur «les efforts de réconciliation à l’intérieur de la Libye même», a indiqué le gouvernement allemand dans un communiqué.
En clair, il sera question de mettre un accent particulier sur ce que l’ONU appelle une «Libye souveraine» et empêcher tout pays étranger de s’immiscer dans les affaires intérieures libyennes, notamment en terme de soutien militaire. Sur cette base, un embargo sur les armes pourrait être proposé aux participants, a indiqué mardi le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas. Plusieurs pays sont attendus à cette rencontre qui se tiendra à la chancellerie allemande, dont la Russie, la Turquie, les Etats-Unis, la Chine, l’Italie et la France. Des informations évoquent une «possible présence» des deux belligérants libyens, Fayez al-Sarraj, chef du gouvernement reconnu par l’ONU (GNA) et le maréchal Khalifa Haftar, dont les troupes s’opposent depuis plus de neuf mois aux portes de Tripoli.
Les deux hommes étaient à Moscou lundi pour entériner un cessez-le-feu définitif entré en vigueur en Libye le dimanche 12 janvier. A l’issue des négociations par personnes interposées, seul Fayez al-Sarraj a paraphé l’accord de trêve proposé par la Russie et la Turquie. Le maréchal Khalifa Haftar a demandé plus de temps pour y réfléchir.