La ministre française des Armées, Florence Parly, a confirmé ce lundi l’engagement de son pays dans la lutte antiterroriste dans le sahel africain, en annonçant de nouvelles opérations dans la «zone des trois frontières» entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Mme Parly était ce 20 janvier dans la capitale du Mali, Bamako, pour la mise en œuvre des conclusions du sommet de Pau qui a réuni, la semaine dernières, le président français Emmanuel Macron et ses homologues du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina, Tchad et Mauritanie) confrontés à l’escalade des violences jihadistes.
A l’issue d’une rencontre ce lundi avec le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keita, la représentante française a laissé entendre que «de nouvelles opérations vont se développer dans les prochaines semaines dans cette zone très particulière des trois frontières», sans plus de détail.
Ladite zone est reconnue pour sa forte activité terroriste, et les pays du sahel ont réaffirmé, lors du sommet de Pau, leur volonté d’y faire porter l’essentiel de l’effort militaire antiterroriste. A Pau, les dirigeants des pays concernés ont également annoncé la création d’une «coalition pour le Sahel» rassemblant le G5 Sahel, la France, les autres partenaires déjà engagés et tous les pays qui voudront s’y joindre.
Il était également question, lors de cette réunion, de resserrer les liens entre la France et le Sahel où un sentiment anti-français a commencé à émerger.