L’Union Africaine (UA) doit tenir ce jeudi, une réunion au Congo-Brazzaville pour tenter une nouvelle fois de trouver une issue pacifique et urgente au conflit armé qui oppose actuellement les frères libyens.
Il s’agit de la 8ème réunion du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye que dirige le président congolais, Denis Sassou Nguesso. Face au constat d’échec de l’Organisation des Nations Unies (ONU) l’objectif de l’UA est de trouver une solution «probante» à ce conflit, et de «convaincre les protagonistes d’accepter l’idée d’un forum de réconciliation».
La situation en Libye s’enlise davantage, avec la reprise des combats entre les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU, et les troupes du Général Haftar qui control l’Est du pays armées et appuyées par des puissances étrangères.
La Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) dénonce des violations persistantes de l’embargo sur les armes, malgré les engagements pris lors de la conférence internationale de Berlin, le 19 janvier dernier.
Le Conseil de sécurité de l’ONU se penche actuellement sur une résolution introduite par le Royaume-Uni qui réclame un «cessez-le-feu permanent», une «application totale par tous les Etats membres de l’embargo sur les armes» imposé en 2011 à la Libye, et demande à tous les Etats membres de «ne pas intervenir dans le conflit» libyen ou de «prendre des mesures qui l’exacerbent».
Le texte réclame également aux belligérants libyens de «s’engager à un cessez-le-feu durable et permanent» et évoque «une séparation des forces» et des «mesures de confiance» à définir par la commission militaire conjointe en gestation, formée de cinq membres issus du camp Haftar et de cinq membres représentant le GNA basé à Tripoli.