Les électeurs du Burkina Faso, sont attendus le 22 novembre prochain aux urnes pour élire un nouveau président et renouveler la composition de l’Assemblée Nationale (parlement), a-t-on annoncé cette semaine à Ouagadougou, à l’issue d’un conseil des ministres présidé par le président Roch Kaboré.
Le ministre burkinabé de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo a expliqué dans un communiqué, que la date du 22 novembre 2020 a été retenue en prenant en considération les délais de recours afin d’«avoir une proclamation définitive des résultats pour qu’enfin le président élu puisse entrer en fonctions dans les délais».
Il s’agit donc, selon lui, d’une date «très importante pour la clarté et la transparence des élections, mais cela rentre aussi en droite ligne avec les conclusions du dialogue politique national qui a voulu qu’on ait des élections couplées et transparentes».
La commission électorale va donc être mise en branle, avec le démarrage dès lundi prochain, des opérations de révision des listes électorales, apprend-t-on des autorités burkinabé.
Ces élections couplées interviennent dans un contexte sécuritaire tendu au Burkina Faso, où l’activité terroriste est en hausse ces derniers temps.
L’un des défis majeurs que les autorités du pays doivent relever est de parvenir à tenir ces scrutins dans les zones à fortes activités djihadistes, notamment la partie nord du pays, proche de la frontière avec le Mali, un autre pays du sahel également secoué par le terrorisme.