L’attaque meurtrière qui a coûté la vie à un policier ce dimanche à Kérémou dans la partie septentrionale du Bénin, n’est pas un acte terroriste, ont assuré les autorités de ce pays frontalier du Mali et du Niger au nord, deux pays du Sahel en proie aux activités djihadistes.
L’attaque armée a visé le commissariat de police du poste frontalier de Kérémou à la frontière Bénin-Burkina Faso (700 Km de la capitale économique Cotonou) à l’aube du dimanche 09 février.
Les assaillants lourdement armés ont pris d’assaut le poste frontalier et ont incendié les motos et même des abris. Un policier a été tué calciné et un autre blessé par balles, d’autres agents de sécurité se seraient repliés à Banikoara en traversant la forêt, selon les autorités.
Les premières informations ont évoqué un acte terroriste, mais le gouvernement a écarté cette thèse plus tard dans la journée, pour parler d’«agression lâche et odieuse d’une demi-douzaine de personnes à moto, armés de machettes et de fusil de chasse calibre 12».
Les autorités sécuritaires béninoises assurent que la situation «est sous contrôle», et que des forces de défense et de sécurité sont «déployées aux trousses des assaillants». D’autres mesures de sécurité auraient été prises suite lors d’une réunion présidée dimanche par le Chef de l’Etat, Patrice Talon.
Le Bénin et ses voisins immédiats sont sur le qui-vive, au vu de la menace terroriste permanente chez leurs voisins du nord dans le Sahel, notamment le Mali, le Niger et le Burkina Faso.