La Commission électorale du Burundi (CENI) a enregistré au total dix dossiers de candidature pour l’élection présidentielle, à l’issue ce jeudi, du délai légal de dépôt des dossiers.
Parmi ces dossiers, on retient ceux du général Évariste Ndayishimiye et d’Agathon Rwasa, qui se présentent comme candidats favoris pour ce scrutin où le président sortant, Pierre Nkurunziza ne sera pas en lice.
Le premier candidat est le dauphin du président sortant et est considéré comme le favori de la présidentielle du 20 mai prochain. Le second est le leader historique des rebelles hutu des FNL. Il est aujourd’hui à la tête de la deuxième force politique du pays, le Conseil national pour la liberté. Il est présenté comme le principal challenger, malgré la dure répression qui frappe ses militants.
On retrouve également les candidatures de personnalités de premier plan, comme Gaston Sindimwo, actuel premier vice-président burundais, Domitien Ndayizeye, l’ancien président de transition et leader d’une coalition de partis d’opposition, ou encore Léonce Ngendakumana, candidat du parti Frodebu qui avait remporté haut la main les premières élections libres du Burundi en 1993.
Deux candidats indépendants, Francis Rohero et Dieudonné Nahimana, complètent la liste aux côtés de représentants de trois formations politiques jugés «petites», à savoir Jaques Bigirimana, Anicet Niyonkuru et Valentin Kavakure.
Ces dossiers seront examinés par la Commission électorale qui publiera, le mardi 10 mars, la liste définitive des candidats en lice pour la succession du président Nkurunziza.