Sept personnes arrêtées en juillet 2019 En Guinée équatoriale, et qualifiées de prisonniers politiques par l’opposition, ont été élargies ce mardi, selon des informations de la Convergence pour la démocratie sociale (CPDS).
Dans un communiqué, la deuxième formation politique de l’opposition en Guinée, explique que ces personnes avaient été arrêtées le 17 juillet 2019 et conduites «dans un lieu inconnu et le gouvernement n’a jamais signalé ces arrestations».
Ces « détenus politiques » qui n’avaient pas droit à recevoir la visite de leurs proches ou une assistance juridique, selon le CPDS, ont donc été libérés par le gouvernement «sans qu’il y ait eu de procès».
Ces personnes détenues à la prison publique d’Oveng Asem, dans le district de Mongomo, ont été relâchées après sept mois d’intercessions de la CPDS, de différentes ambassades et d’organisations de défense des droits humains.
Dans ce pays d’Afrique centrale, le régime du chef de l’Etat Teodoro Obiang Nguema est souvent pointé du doigt pour des cas de violations des droits de l’homme et accusé de dérives autoritaires.
Le pays est souvent accusé par les organisations internationales de défense des droits humains de pratiquer des «arrestations et détentions arbitraires » d’opposants politiques, de défenseurs de droits de l’Homme ainsi que de journalistes.