Le milieu carcéral togolais vient d’enregistrer ses premières contaminations au covid-19, avec l’enregistrement de deux cas confirmés à la prison civile de la capitale, Lomé.
Selon les informations, la propagation du virus dans cette prison «ne vient pas de membres de l’entourage familial », car les parloirs sont fermés, mais plutôt d’«autres prisonniers incarcérés récemment», d’où la décision des autorités de procéder à un test au sein de la population carcérale.
A ce jour, le pays a réalisé 10.377 tests au total, dont 174 cas positifs, 89 guérisons et 11 décès. Le virus qui était jusque-là circonscrit dans la capitale, est désormais signalé dans d’autres villes à l’intérieur du pays.
La coordination nationale de gestion de la riposte au coronavirus va effectuer, à partir de ce lundi, des visites inopinées dans les Administrations publiques pour contrôler l’application des mesures-barrières destinées à empêcher la propagation du virus. Des descentes sont également prévues dans les marchés et autres lieux publics pour le même objectif.
Dans le pays, un état d’urgence sanitaire de trois mois est en vigueur depuis début avril, assorti d’un couvre-feu nocturne de 20h à 6h du matin (TU). Cet horaire a été allégé ce dimanche, allant désormais de 21h à 05 du matin. Les écoles restent fermées.