Le Royaume d’Arabie Saoudite a autorisé ce mardi la reprise du Hadj, le grand pèlerinage musulman à la Mecque, mais avec des restrictions qui privent plusieurs fidèles, notamment africains, d’accomplir ce pilier de l’Islam cette année.
Comme restriction, il a été décidé que seuls les pèlerins « se trouvant à l’intérieur du Royaume » d’Arabie Saoudite seront autorisés à se rendre à la Kaaba cette année, et leur effectif ne devra pas dépasser le millier. Ce qui exclut d’office les plusieurs fidèles musulmans dans le monde, notamment en ceux résident sur le continent africain.
«Le nombre de pèlerins sera d’environ un millier, un peu moins, un peu plus (…) Cela n’atteindra pas les 10.000 ou les 100.000», a précisé le ministre du Hajj, Mohammed Benten, lors d’une conférence de presse ce mardi.
En outre, le pèlerinage sera limité à des fidèles de moins de 65 ans et qui ne sont pas atteints de maladies chroniques. Ils seront testés avant leur arrivée dans la ville sainte et devront subir une quarantaine domestique après la fin du rituel, a ajouté le ministre, expliquant que ces mesures, drastiques certes, sont motivées par le nécessité d’empêcher la propagation du coronavirus. Aucun critère n’a été évoqué pour le choix des pèlerins.