Le Mozambique assure depuis ce lundi 17 août, la présidence tournante de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), en remplacement de la Tanzanie.
Le passage de témoins a eu lieu à l’ouverture du 40ème Sommet de la communauté économique régionale qui coïncide aussi avec la célébration de son 40ème anniversaire, et est placé sous le thème : «40 ans de construction de la paix et de la sécurité et de promotion du développement et de la résilience face aux défis mondiaux ».
La Mozambique était justement au cœur des débats lors de ce sommet qui s’est tenu par vidéo-conférence en raison de la pandémie du coronavirus. Le pays de Filipe Nyusi est en proie, ces derniers temps, à une recrudescence d’activités terroristes, principalement menées par les djihadistes du groupe al-Shabab affiliés à l’Etat islamique.
Dans le communiqué final de son sommet, la SADC a exprimé sa «solidarité» et son «engagement» pour «soutenir le Mozambique dans son combat contre le terrorisme », sans plus de détails sur la solution à apporter à cette menace terroriste.
Début août, ces jihadistes se sont emparés du port stratégique de Mocimboa da Praia, dans le nord du Mozambique riche en gaz. La ministre mozambicaine des Affaires étrangères, Veronica Macamo, avait alors tiré la sonnette d’alarme sur «la menace du terrorisme et l’extrémisme violents » dans le nord du pays qui, «s’ils ne sont pas contenus, pourraient s’étendre» à d’autres pays d’Afrique australe.