Au Soudan, gouvernement et groupes rebelles ont signé ce 31 août un accord de paix définitif historique, qui devrait mettre fin à dix-sept ans de guerre civile.
Cet accord, fruit de dix mois de négociations, a été signé en présence d’Abdel Fattah al-Burhane, chef du Conseil souverain soudanais, du Premier ministre Abdalla Hamdok et des représentants du Front révolutionnaire soudanais (FRS). Le président du Sud Soudan, Salva Kiir, qui parraine ces discussions de paix au Soudan, était aussi présent.
Le texte comprend huit protocoles relatifs à la sécurité, la propriété foncière, la justice transitionnelle, les réparations et compensations, le développement du secteur nomade et pastoral, le partage des richesses ainsi que partage du pouvoir et le retour des réfugiés et des déplacés.
L’accord dispose entre autres que les membres des mouvements armés au Darfour soient intégrés dans l’armée régulière sur une période de 15 mois. Une force commune de 12.000 hommes formée par des forces de l’État et des rebelles devra s’occuper de la sécurité au Darfour.
La balle est désormais dans le camp des signataires pour l’application de cet accord. «Nous savons que nous allons affronter quelques problèmes, mais nous avons cette volonté politique», a déclaré le porte-parole du gouvernement, Fayçal Mohamed Saleh.