L’explosion d’une grenade dans l’extrême nord du Cameroun, ce mercredi, a fait près d’une dizaine de blessés, dont des enfants, mais aucun décès n’a été déploré.
L’indicent, qui n’a pas été revendiqué, s’est produit dans le village de Talakachi, non loin de la frontière avec le Nigeria, fief du groupe terroriste Boko Haram, qui a pris l’habitude de s’en prendre à ce village du nord camerounais.
Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine de l’explosion dont le bilan est de 7 blessés, tous actuellement hospitalisés. Déjà début septembre, les terroristes s’en étaient pris à un camp de déplacés dans le département du Mayo-Tsanaga, toujours dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Ils y ont tué au moins sept civils, blessé 14 autres, selon un bilan établi par l’antenne camerounaise du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Un mois plus tôt, ces terroristes avaient fait usage d’enfants kamikazes, pour tuer 17 personnes dans le camp de déplacés de Nguetchéwé, toujours la région nord du pays. L’ONG Human Rights Watch avait qualifié ce recours aux enfants, de «crime de guerre particulièrement répugnant ».