Le personnel médical au Zimbabwe vient de mettre fin à une grève générale entamée depuis le mois de juin, pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.
Cette grève était nourrie par un contexte d’inflation galopante qui a drastiquement réduit les salaires, en pleine crise du coronavirus. Le ministre de la Santé d’alors, Dr Obadiah Moyo, a été limogé en août dernier, accusé de corruption sur un important contrat pour l’achat de tests et de matériel de protection contre le coronavirus. Le décret du limogeage parle d’«une conduite inappropriée pour un ministre du gouvernement ».
Les médecins grévistes veulent donner le temps à son successeur, le général Constantino Chiwenga, de s’installer pour qu’il puisse répondre aux revendications. «Nous avons encouragé nos adhérents à retourner au travail pour laisser une chance au ministre. Il a écouté nos revendications, a reconnu qu’il s’agissait d’exigences raisonnables et a promis d’y répondre», a expliqué Enock Dongo, président de l’Association des infirmiers du Zimbabwe (ZINA).