Le Maroc a été élu, lundi à Vienne, président de la 64ème Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’organe directeur suprême de cet organisme de l’ONU.
Il s’agit de la première fois que le Maroc accède à la présidence de la Conférence générale de l’AIEA, qui est le centre international de la coopération dans le domaine du nucléaire, et œuvre à la promotion de l’utilisation sûre, sécurisée et pacifique des technologies nucléaires.
“Le Maroc souligne l’impératif de renforcer et d’intensifier les efforts pour revoir la composition du Conseil des gouverneurs, en tant que prélude fondamental pour renforcer la gouvernance de l’Agence”, a souligné le ministre marocain des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, dans une allocution en visioconférence, lors de l’ouverture, lundi à Vienne, des travaux de la 64ème Conférence générale de l’AIEA sous la présidence du Maroc.
Le ministre a souligné l’importance de revoir certaines dispositions vieilles de 21 ans, regrettant que cette réforme n’ait acquis l’adhésion que d’à peine 62 sur 110 Etats membres. Autant dire que le Maroc considère cette étape comme un pas fondamental sur la voie du renforcement de la gouvernance, tel que stipulé par les dispositions légales de l’Agence, a affirmé le ministre.
Faisant part de la considération du Maroc aux aides urgentes fournies par l’AIEA à 150 Etats membres, dont 45 pays africains, pour lutter contre le Covid-19, il a relevé que les principes de la solidarité et de la coopération Sud-Sud, loin d’être des slogans creux, sont pour le Maroc des axes fondamentaux qui encadrent sa politique étrangère, dont les jalons ont été posés par le Roi Mohammed VI.