L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation internationale des migrations (OIM) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) vont ouvrir une enquête sur des accusations d’agression sexuelles commises par leurs agents en République démocratique du Congo (RDC).
Les accusations sont portées par une cinquante de femme congolaises dont des cuisinières, femmes de ménage et travailleuses communautaires, qui affirment avoir été victimes d’abus sexuel de la part de travailleurs internationaux issus de l’ONU et d’ONG.
Dans un communiqué officiel, l’OMS affirme que ces accusations, si elles sont avérées, «sont inacceptables et feront l’objet d’une enquête poussée. (…) Toute personne dont la participation à de tels actes aura été identifiée, devra en rendre compte et en subir de graves conséquences, y compris un renvoi immédiat».
La plupart des témoignages ont été recueillis dans la ville de Béni, dans l’est de la RDC. Certaines victimes présumées affirment qu’elles auraient été piégées dans des bureaux ou des hôpitaux. Certaines auraient été contraintes d’accepter des avances sexuelles en échange d’une promesse d’embauche ou auraient été menacées de licenciement.
Les personnels, d’Oxfam, de Médecins sans frontières, de World Vision ou encore d’ALIMA, font également l’objet d’accusations similaires.